Conduite à tenir devant une M.S.N
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Conduite à tenir devant une M.S.N
Conduite à tenir devant une M.S.N
Le médecin appelé par la famille n'arrive que lorsque le drame est joué et ne peut que constater le décès ou accomplir des gestes souvent illusoires de réanimation. La prise en charge de la famille est alors capitale afin de la déculpabiliser. La M.S.N constitue pour les parents un traumatisme psychique majeur ; ignorance du problème de la M.S.N, chagrin, sentiment de culpabilité sont les dénominateurs communs de tous les parents touchés par ce drame.
L'examen du corps du bébé en présence des parents a pour but de rechercher un certain nombre de symptômes : ceux qui apprécient l'heure du décès (rigidité, taches de lividité), ceux qui orientent sur une cause possible (éruption, purpura, signes de déshydratation, température rectale, traces de sévices), enfin ceux qui ne peuvent être retrouvés qu'à ce moment là et qui risquent d'être oubliés secondairement (heure du dernier biberon, circonstances de découverte, pathologie des jours précédents, médication, position du corps au moment où il a été trouvé mort, gestes de réanimation déjà pratiqués).
Le médecin peut d'emblée envisager que la mort est suspecte ; il refuse dans ce cas de signer le certificat de décès et il est réalisé une autopsie médico- légale. Dans les autres cas, le médecin doit impérativement proposer une autopsie médicale et s'efforcer d'en obtenir la réalisation. Depuis 1987, il a été confié aux C.H.R toute la gestion concernant le problème de la M.S.N et notamment le transport des corps et les autopsies, sans participation financière des familles.
Trop rarement pratiquée, l'autopsie confirme que la mort subite est un syndrome hétérogène qui peut se diviser en trois sous-groupes :
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découverte d'une cause évidente qui explique le décès (de 5 à 44 % selon les études),
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il y a une explication possible (20 %),
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il n'y a vraiment aucune explication (de 10 à 90 % selon les équipes).
L'autopsie a aussi ses limites :
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les anomalies constatées sont volontiers discrètes et non spécifiques telles des lésions inflammatoires minimes au niveau des voies respiratoires supérieures et inférieures ;
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il faut tenir compte des manoeuvres éventuelles de réanimation dans le diagnostic éventuel d'une inondation bronchique d'origine digestive.
Le médecin appelé par la famille n'arrive que lorsque le drame est joué et ne peut que constater le décès ou accomplir des gestes souvent illusoires de réanimation. La prise en charge de la famille est alors capitale afin de la déculpabiliser. La M.S.N constitue pour les parents un traumatisme psychique majeur ; ignorance du problème de la M.S.N, chagrin, sentiment de culpabilité sont les dénominateurs communs de tous les parents touchés par ce drame.
L'examen du corps du bébé en présence des parents a pour but de rechercher un certain nombre de symptômes : ceux qui apprécient l'heure du décès (rigidité, taches de lividité), ceux qui orientent sur une cause possible (éruption, purpura, signes de déshydratation, température rectale, traces de sévices), enfin ceux qui ne peuvent être retrouvés qu'à ce moment là et qui risquent d'être oubliés secondairement (heure du dernier biberon, circonstances de découverte, pathologie des jours précédents, médication, position du corps au moment où il a été trouvé mort, gestes de réanimation déjà pratiqués).
Le médecin peut d'emblée envisager que la mort est suspecte ; il refuse dans ce cas de signer le certificat de décès et il est réalisé une autopsie médico- légale. Dans les autres cas, le médecin doit impérativement proposer une autopsie médicale et s'efforcer d'en obtenir la réalisation. Depuis 1987, il a été confié aux C.H.R toute la gestion concernant le problème de la M.S.N et notamment le transport des corps et les autopsies, sans participation financière des familles.
Trop rarement pratiquée, l'autopsie confirme que la mort subite est un syndrome hétérogène qui peut se diviser en trois sous-groupes :
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découverte d'une cause évidente qui explique le décès (de 5 à 44 % selon les études),
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il y a une explication possible (20 %),
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il n'y a vraiment aucune explication (de 10 à 90 % selon les équipes).
L'autopsie a aussi ses limites :
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les anomalies constatées sont volontiers discrètes et non spécifiques telles des lésions inflammatoires minimes au niveau des voies respiratoires supérieures et inférieures ;
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marguerite- modo
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Humeur : comme une fleur
Date d'inscription : 28/03/2008
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