L’épisiotomie
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L’épisiotomie
L’épisiotomie
D’après l’enquête nationale périnatale rédigée en 2000, plus de 70% des naissances uniques et 26% des naissances multiples ont donné lieu à une épisiotomie. Soit environ une sur deux en moyenne.
L’épisiotomie est un acte chirurgical qui consiste à inciser le périnée pour faciliter la sortie du nourrisson. Elle se pratique généralement dans les cas suivants : gros bébé, vulve étroite, périnée très résistant ou très fragile. C’est l’obstétricien qui en décide la nécessité, pour éviter une déchirure du périnée. Pour recoudre les tissus sectionnés, il utilise du fil résorbable qui disparaît en quelques jours.
La plupart des épisiotomies sont médio-latérales, en biais par rapport au rectum, les autres sont médianes, en direction du rectum.
Les soins
Dans une très large majorité des cas, elle est indolore notamment en cas de péridurale. S’il n’y a pas eu péridurale, une anesthésie locale est pratiquée. Par contre, lors des suites de couches, elle peut être gênante.
Pendant le séjour à la maternité, l’épisiotomie sera très surveillée. Chaque matin, une sage-femme vient vérifier si la cicatrisation se passe normalement. Il est obligatoire de respecter une bonne hygiène intime : se laver à la main et au savon neutre, bien sécher éventuellement avec un sèche-cheveux (attention tout de même à ne pas assécher la peau), faire des bains de siège plusieurs fois dans la journée avec un produit adapté, normalement fourni par la maternité.
Moins d’épisiotomies
Systématique il y a quelques années, l’épisiotomie est de moins en moins pratiquée. Dans certains cas, elle ne s’avère pas nécessaire. On s’est rendu compte qu’une déchirure du périnée, si elle est minime, se résorbe plus facilement qu’une épisiotomie.
En 2000, la SFMP (Société Française de Médecine Périnatale) publiait même une étude du professeur Claude d'Hercole (Hôpital Nord à Marseille) intitulée : l'épisiotomie protège-t-elle le périnée? En conclusion, il note : "L'analyse de la littérature montre peu d'avantages à une utilisation large de l'épisiotomie, qui entraîne des interventions périnéales nombreuses, sans diminuer le risque de déchirure sévère et sans procurer de bénéfice à long terme sur le plancher périnéal. Les études randomisées ont montré que l'usage restrictif de l'épisiotomie était préférable à l'usage habituel et qu'un taux supérieur à 30% était injustifié".
La SOGC (Société des Obstétriciens et des Gynécologues du Canada) fait les mêmes constatations dans une étude plus récente datée d'août 2004. Les auteurs, Yvonne M. Cargill et Catherine Jane MacKinnon, indiquent qu'un recours systématique à l'épisiotomie n'est pas nécessaire. Elles font en outre d'autres recommandations sur l'utilisation des ventouses et des forceps.
D’après l’enquête nationale périnatale rédigée en 2000, plus de 70% des naissances uniques et 26% des naissances multiples ont donné lieu à une épisiotomie. Soit environ une sur deux en moyenne.
L’épisiotomie est un acte chirurgical qui consiste à inciser le périnée pour faciliter la sortie du nourrisson. Elle se pratique généralement dans les cas suivants : gros bébé, vulve étroite, périnée très résistant ou très fragile. C’est l’obstétricien qui en décide la nécessité, pour éviter une déchirure du périnée. Pour recoudre les tissus sectionnés, il utilise du fil résorbable qui disparaît en quelques jours.
La plupart des épisiotomies sont médio-latérales, en biais par rapport au rectum, les autres sont médianes, en direction du rectum.
Les soins
Dans une très large majorité des cas, elle est indolore notamment en cas de péridurale. S’il n’y a pas eu péridurale, une anesthésie locale est pratiquée. Par contre, lors des suites de couches, elle peut être gênante.
Pendant le séjour à la maternité, l’épisiotomie sera très surveillée. Chaque matin, une sage-femme vient vérifier si la cicatrisation se passe normalement. Il est obligatoire de respecter une bonne hygiène intime : se laver à la main et au savon neutre, bien sécher éventuellement avec un sèche-cheveux (attention tout de même à ne pas assécher la peau), faire des bains de siège plusieurs fois dans la journée avec un produit adapté, normalement fourni par la maternité.
Moins d’épisiotomies
Systématique il y a quelques années, l’épisiotomie est de moins en moins pratiquée. Dans certains cas, elle ne s’avère pas nécessaire. On s’est rendu compte qu’une déchirure du périnée, si elle est minime, se résorbe plus facilement qu’une épisiotomie.
En 2000, la SFMP (Société Française de Médecine Périnatale) publiait même une étude du professeur Claude d'Hercole (Hôpital Nord à Marseille) intitulée : l'épisiotomie protège-t-elle le périnée? En conclusion, il note : "L'analyse de la littérature montre peu d'avantages à une utilisation large de l'épisiotomie, qui entraîne des interventions périnéales nombreuses, sans diminuer le risque de déchirure sévère et sans procurer de bénéfice à long terme sur le plancher périnéal. Les études randomisées ont montré que l'usage restrictif de l'épisiotomie était préférable à l'usage habituel et qu'un taux supérieur à 30% était injustifié".
La SOGC (Société des Obstétriciens et des Gynécologues du Canada) fait les mêmes constatations dans une étude plus récente datée d'août 2004. Les auteurs, Yvonne M. Cargill et Catherine Jane MacKinnon, indiquent qu'un recours systématique à l'épisiotomie n'est pas nécessaire. Elles font en outre d'autres recommandations sur l'utilisation des ventouses et des forceps.
tita- modo
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