Accouchement sur le côté : les raisons d’un succès
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Accouchement sur le côté : les raisons d’un succès
Accouchement sur le côté : les raisons d’un succès
De plus en plus employée, la position latérale d’accouchement est en passe de devenir l’alternative la plus répandue à la position gynécologique classique. Quels sont les bénéfices de cette posture et pourquoi est-elle devenue aussi populaire ?
Dite « à l’anglaise » (elle est très pratiquée au Royaume-Uni), la position d’accouchement sur le côté est maintenant très souvent proposée aux futures mamans. Elle procure certains bénéfices, mais ne doit pas cependant devenir la nouvelle norme : en effet elle ne convient pas à toutes et peut parfois se révéler très inconfortable. En fait, c’est à vous de décider le jour J ! Si cette posture ne vous convient pas, il sera toujours temps d’en changer…
Plus de confort pour la maman
La position est la suivante : sur la table d’accouchement, vous êtes allongée sur le côté gauche (ainsi vous ne comprimez pas la veine cave et assurez un bonne oxygénation). Votre jambe gauche est bien repliée vers votre poitrine et votre jambe droite est relevée, retenue soit par une gouttière, soit par une sage-femme ou le papa, et forme un angle de moins de 90° avec votre colonne vertébrale.
A première vue, cette posture semble acrobatique, et pourtant ! De nombreuses mamans confirment qu’elle serait plus confortable et analgésique pour elles que la position gynécologique classique, notamment pour celles qui ressentent les contractions dans les reins. Par ailleurs, la position sur le côté est souvent spontanément adoptée en cours de travail par la future mère : elle permet d’atténuer la douleur lors de certaines phases du travail.
Une descente et une expulsion facilitée
Pour bébé, la naissance n'est pas un long fleuve tranquille ! Le plus difficile à franchir pour lui est le bassin osseux : ce dernier doit donc s’écarter, s’ouvrir au maximum de ses capacités, ce que permet la position latérale. La progression de votre enfant sera moins freinée par les os iliaques (des hanches) et votre sacrum (bas de la colonne vertébrale) peut bouger vers l’arrière (on parle de contre nutation) afin de laisser un maximum d’espace au passage de votre bébé, puis rebasculer vers l’avant (nutation). Ces mouvements sont gênés lors d’un accouchement en position gynécologique, puisque votre dos repose sur la table…
Par ailleurs, la naissance en position gynécologique s’apparente à une vraie course d’obstacles pour votre bébé : son chemin vers le jour n’est pas une ligne droite ! Il doit effectuer plusieurs rotations de la tête et du corps tout entier afin d’être toujours dans l’axe de votre bassin et de votre vagin. En position latérale, votre bébé n’a pas besoin de procéder à ses rotations : il se trouve naturellement « dans le bon sens » ! A la clé également : un moindre effort de poussée pour vous et une naissance plus rapide !
Une meilleure oxygénation
Accoucher sur le côté n’est pas qu’une question de posture : cette position s’accompagne d’exercices spécifiques qui pourront vous être appris par votre sage-femme lors de vos cours de préparation. La poussée, par exemple, sera très différente du traditionnel « Inspirez-bloquez-poussez » ! Il est recommandé, dans le cas d’un accouchement latéral, de pousser doucement en accompagnant l’expiration : cette respiration et cet effort particulier contribuent à relâcher les muscles, et, surtout, à ne pas vous épuiser par des efforts répétés, longs et violents ! Vous reprenez mieux votre souffle entre deux contractions.
Un périnée épargné
En position gynécologique, pression très importante de la tête du bébé sur le périnée + effort intense de poussée = déchirures fréquentes ! Les professionnels ont donc choisi, dans la majorité des cas, de pratiquer une épisiotomie “préventive“ afin d’éviter des complications graves. La position latérale d’accouchement, parce qu’elle ouvre le bassin dans le bon sens (ce dernier s’écarte en effet vers l’arrière, et non vers l’avant !), permet au périnée de s’étirer de façon physiologique et non “forcée“. Par ailleurs, la progression de votre bébé est plus directe et exempte de mouvements de rotation, et la poussée est très douce et mesurée. Résultat : on observe une baisse significative des épisiotomies et même des déchirures pour les accouchements sur le côté ! Cet élément est sans doute celui qui fait le plus pour la popularité de cette méthode…
En résumer, accoucher sur le côté, c’est plus rapide, plus confortable pour maman et bébé et plus respectueux de la physiologie. Mais attention : on ne peut jamais être sûre que cette position sera celle qui vous conviendra le jour J ! Par ailleurs, il faut savoir de nombreuses maternités ne pratiquent pas cette position d’accouchement, la plupart du temps par défaut de formation. Aussi renseignez-vous auprès de votre sage-femme afin d’envisager toutes les solutions possibles.
De plus en plus employée, la position latérale d’accouchement est en passe de devenir l’alternative la plus répandue à la position gynécologique classique. Quels sont les bénéfices de cette posture et pourquoi est-elle devenue aussi populaire ?
Dite « à l’anglaise » (elle est très pratiquée au Royaume-Uni), la position d’accouchement sur le côté est maintenant très souvent proposée aux futures mamans. Elle procure certains bénéfices, mais ne doit pas cependant devenir la nouvelle norme : en effet elle ne convient pas à toutes et peut parfois se révéler très inconfortable. En fait, c’est à vous de décider le jour J ! Si cette posture ne vous convient pas, il sera toujours temps d’en changer…
Plus de confort pour la maman
La position est la suivante : sur la table d’accouchement, vous êtes allongée sur le côté gauche (ainsi vous ne comprimez pas la veine cave et assurez un bonne oxygénation). Votre jambe gauche est bien repliée vers votre poitrine et votre jambe droite est relevée, retenue soit par une gouttière, soit par une sage-femme ou le papa, et forme un angle de moins de 90° avec votre colonne vertébrale.
A première vue, cette posture semble acrobatique, et pourtant ! De nombreuses mamans confirment qu’elle serait plus confortable et analgésique pour elles que la position gynécologique classique, notamment pour celles qui ressentent les contractions dans les reins. Par ailleurs, la position sur le côté est souvent spontanément adoptée en cours de travail par la future mère : elle permet d’atténuer la douleur lors de certaines phases du travail.
Une descente et une expulsion facilitée
Pour bébé, la naissance n'est pas un long fleuve tranquille ! Le plus difficile à franchir pour lui est le bassin osseux : ce dernier doit donc s’écarter, s’ouvrir au maximum de ses capacités, ce que permet la position latérale. La progression de votre enfant sera moins freinée par les os iliaques (des hanches) et votre sacrum (bas de la colonne vertébrale) peut bouger vers l’arrière (on parle de contre nutation) afin de laisser un maximum d’espace au passage de votre bébé, puis rebasculer vers l’avant (nutation). Ces mouvements sont gênés lors d’un accouchement en position gynécologique, puisque votre dos repose sur la table…
Par ailleurs, la naissance en position gynécologique s’apparente à une vraie course d’obstacles pour votre bébé : son chemin vers le jour n’est pas une ligne droite ! Il doit effectuer plusieurs rotations de la tête et du corps tout entier afin d’être toujours dans l’axe de votre bassin et de votre vagin. En position latérale, votre bébé n’a pas besoin de procéder à ses rotations : il se trouve naturellement « dans le bon sens » ! A la clé également : un moindre effort de poussée pour vous et une naissance plus rapide !
Une meilleure oxygénation
Accoucher sur le côté n’est pas qu’une question de posture : cette position s’accompagne d’exercices spécifiques qui pourront vous être appris par votre sage-femme lors de vos cours de préparation. La poussée, par exemple, sera très différente du traditionnel « Inspirez-bloquez-poussez » ! Il est recommandé, dans le cas d’un accouchement latéral, de pousser doucement en accompagnant l’expiration : cette respiration et cet effort particulier contribuent à relâcher les muscles, et, surtout, à ne pas vous épuiser par des efforts répétés, longs et violents ! Vous reprenez mieux votre souffle entre deux contractions.
Un périnée épargné
En position gynécologique, pression très importante de la tête du bébé sur le périnée + effort intense de poussée = déchirures fréquentes ! Les professionnels ont donc choisi, dans la majorité des cas, de pratiquer une épisiotomie “préventive“ afin d’éviter des complications graves. La position latérale d’accouchement, parce qu’elle ouvre le bassin dans le bon sens (ce dernier s’écarte en effet vers l’arrière, et non vers l’avant !), permet au périnée de s’étirer de façon physiologique et non “forcée“. Par ailleurs, la progression de votre bébé est plus directe et exempte de mouvements de rotation, et la poussée est très douce et mesurée. Résultat : on observe une baisse significative des épisiotomies et même des déchirures pour les accouchements sur le côté ! Cet élément est sans doute celui qui fait le plus pour la popularité de cette méthode…
En résumer, accoucher sur le côté, c’est plus rapide, plus confortable pour maman et bébé et plus respectueux de la physiologie. Mais attention : on ne peut jamais être sûre que cette position sera celle qui vous conviendra le jour J ! Par ailleurs, il faut savoir de nombreuses maternités ne pratiquent pas cette position d’accouchement, la plupart du temps par défaut de formation. Aussi renseignez-vous auprès de votre sage-femme afin d’envisager toutes les solutions possibles.
tita- modo
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